Ushuaia & Punta Arenas – le bout du monde
Ushuaia – du vendredi 16 novembre au lundi 19 novembre 2012
Passage de frontières de l’Argentine au Chili pour Punta Arenas – mardi 20 et mercredi 21 novembre 2012
Vendredi 16 novembre, 11h25 décollage de El Calafate pour Ushuaïa. Arrivée à l’aéroport d’Ushuaïa après une heure de vol. Nous cherchons le stand d’informations touristiques pour obtenir carte de la ville, renseignements sur les lieux à voir et à visiter, mais surtout parce que nous savons que c’est à cet endroit qu’il est possible de faire tamponner les passeports du sceau de la « Ville du bout du Monde » 😀 La dame à l’accueil parle quelques mots de Français, c’est plus facile. Après avoir obtenues les informations pratiques dont nous avons besoin, elle appose 3 timbres sur nos passeports : l’aigle, les îles Malouines et le phare des Eclaireurs (en français, s’il vous plaît) portant la mention « la ville la plus au sud du Monde ». Ushuaïa joue à fond la carte « Ville du bout du Monde ». Nous apprendrons plus tard qu’une autre ville, située plus au sud au Chili, revendique également le titre – Puerto Williams – et qu’une petite guéguerre oppose ainsi la ville argentine et la ville chilienne.
Un couple de Polonais situé derrière nous dans la file d’attente nous aborde. Ils se rendent dans le même hostel et proposent de faire taxi commun pour partager les frais, marché conclu ! En raison des prix élevés des hébergements à Ushuaïa, nous avons réservé en dortoir de 6 lits superposés. Ma première expérience en dortoir, j’avoue que je ne suis pas enthousiaste à cette idée. Même si depuis le début de notre voyage, nous avons modifié petit à petit nos critères de sélection des hébergements en réduisant progressivement les critères de confort, le passage en dortoir est psychologiquement plus dur 😀 Nous avons consulté les avis sur Tripadvisor et avons tout de même sélectionné une auberge de jeunesse classée « cinq étoiles des auberges de jeunesse » (NDLR : les descriptions et photos « officielles » des hébergements sont à la discrétion des établissements eux-mêmes et donc forcément avantageuses… qu’on se le dise). En fait, la vie en dortoir dépend complètement des personnes avec qui vous vous retrouvez à partager la chambre : respect des autres, de leur sommeil, d’un minimum « d’intimité », … Il s’avérera que l’expérience s’est plutôt bien passée car en 4 nuits nous avons rencontré quelques personnes avec qui échanger sur les voyages et des personnes « discrètes », les simples bouchons d’oreilles ayant suffit à couvrir les quelques ronflements impromptus. Bref, après avoir « pris possession de nos appartements » nous nous offrons un bon repas, à 16h00, avant de partir à la découverte de la ville.
Le nom « Ushuaïa » suscite beaucoup de fantasmes et fait l’écho à des récits de voyage d’explorateurs partis découvrir et apprivoiser une terre hostile, au bout de monde, le bagne dont les prisonniers étaient en fait les premiers colons… mais la ville ne s’est pas figée dans le temps, à cette époque romanesque. En fait, l’impression que donne Ushuaïa est celle d’une ville à l’origine modeste, de pêcheurs, prise de cours devant l’intérêt touristique qu’elle a suscité (c’est le point de départ des croisières en Antarctique) et qui a grandi de manière incontrôlée. La principale rue du centre est très orientée pour les « touristes à portefeuille rembourré », des boutiques de marque aux prix excessifs. Les rues perpendiculaires sont composées principalement d’hébergements plus ou « moins » chers. Mais aucun charme ne se dégage de la ville. De plus, le temps gris, couvert et froid dû à sa situation géographique, laisse le souvenir d’une ville triste, grise et froide… L’intérêt réside plutôt dans l’observation de la faune et la flore de la région de la Terre de feu. Il faut donc s’éloigner un peu de la ville, en parcourant le Canal de Beagle en bateau ou le parc national à pied. C’est ce que nous ferons, à défaut de croisière en Antarctique. Nous nous sommes quand même renseignés sur les croisières… comme ça… pour voir… Il faut compter au moins 3000$US (aïe aïe !) pour une durée de 8 jours, tarif réduit local en dernière minute pour remplir les bateaux… Comme c’est dommage, nous n’aurons pas assez de temps sur place >ironie<
Samedi 17, après avoir comparé plusieurs agences, nous retenons notre tour en bateau pour l’après-midi. En attendant l’heure, nous nous promenons vers les extérieurs de la ville, nous rendant sur les différents points de vue conseillés par l’office du tourisme : pas terrible, structures en béton, non entretenues, vues obstruées par des arbres non élagués, c’est glauque. Nos pas nous mènent dans un secteur dédié à la guerre des Malouines qui a opposé l’Argentine au Royaume-Uni dans une guerre de territoire en 1982 . En parcourant les explications du petit musée sur les Malouines, du monument aux morts, puis à plusieurs endroits dans la ville, on se rend compte que le sujet suscite toujours une vive émotion et les revendications nationalistes de l’Argentine sur ces îles sont toujours extrêmement fortes.
Après une pizza carbonisée à l’hostel (commentaire Nico : pas évident de cuire une pizza à la poêle, oui il n’y avait pas de four, je l’avais rêvé …), arrive l’heure de la promenade en bateau sur le canal Beagle animée des explications sur la faune et la flore d’Ushuaïa et de la région antarctique : l’île aux lions de mer (nous les voyons de près, nous avons l’impression de pouvoir les toucher en tendant la main. Nous leur tirons le portrait pendant leur sieste.)
l’île aux cormorans,
le « faro des Eclaireurs » dit phare du bout du monde,
La promenade sur l’île Bridges avec explications sur la flore et sur les indiens natifs de la région – les Yamanas, notamment l’origine du nom « Tierra del Fuego » (la Terre de feu) qui viendrait des premiers européens débarquant sur cette terre de bout du monde et apercevant au loin les feux allumés et entretenus par les Yamanas pour se réchauffer, nus accroupis auprès des feux.
Cette expédition est également l’occasion pour nos guides de mener une activité parallèle de troc à multiples intermédiaires : bouteilles contre cigarettes contre King crab.
Nous essayons de nous faire inviter à une dégustation mais notre guide nous explique que le filet de pinces de King crab est destiné à des restaurants d’Ushuaïa. Il nous précise que la cuisson est délicate et nécessite un certain savoir-faire. Lors du trajet retour, le choix est donné pour une boisson « réchauffante » : chocolat chaud ou bière Beaggle… De retour au port à 19h passées, nous parcourrons les restaurants de la ville afin de constater le prix des plats de King crab. Ce n’est pas donné mais nous parviendrons à goûter ce met avant notre départ …
Petite anecdote marrante : de retour à l’hostel, nous trouvons collé sur la porte de notre dortoir un message de la direction rappelant à 3 personnes de la chambrée qu’elles doivent libérer la chambre le lendemain avant 10h00, heure du check-out. Sur les 3 personnes concernées, 2 se prénomment Sabrina, nous étions donc 3 Sabrina dans la même chambre ! Par curiosité, je vais voir sur la porte du dortoir d’à côté où j’ai remarqué le même papier, il y a également 1 Sabrina dans la chambre jouxtant la nôtre 😀 Ca semble statistiquement improbable !
Le lendemain, dimanche 18, nous partons en bus pour une randonnée sur la journée au cœur du parc national de la Tierra del Fuego (« Terre de feu »). Le temps est variable et nuageux.
Nous profitons de la flore et la faune en logeant le lac, rencontrons des chevaux sauvages, oies , lapin, rapaces. Le pic-nic sur les berges du lac est plus ou moins agréable car le vent est froid. Notre promenade nous mène jusqu’au bout du bout du monde : la fin de la route nationale n°3, qui parcours toute l’Amérique depuis l’Alaska jusqu’à ici, soit 17 848 Km !!!
Nous rencontrons, après plusieurs heures à scruter les berges du lac, le seul castor de notre journée, bien tranquillement affairé auprès de la rivière. C’est la première fois que j’en vois un d’aussi prés, peut-être même bien la première fois que j’en vois un tout court, c’est gros comme animal. Beaucoup plus qu’un ragondin de la Loire 😉
Le soir, nous décidons d’aller déguster du King crab dans un restaurant repéré la veille. L’avantage de ce restaurant est qu’il ne propose pas uniquement le King crab entier (donc très onéreux) mais également des plats préparés avec le royal animal, notamment en risotto, qui s’avéra délicieux. Sur la table d’à coté, les gens ont commandé le King crab entier. A défaut de le décortiquer, nous l’aurons au moins en photo.
Lundi 19, suite à la randonnée de la veille, nous nous octroyons une matinée de flemme. Après le repas et quelques hésitations quant à l’activité de l’après-midi et du(des) musée(s) à visiter, nous nous rendons au musée situé dans les murs de l’ancien bagne, et regroupe:
– le musée maritime : exposant les miniatures des bateaux de différentes époques et des expéditions en Antarctique, et de quelques naufrages notoires (fait étonnant : le dernier naufrage dans les eaux antarctiques est relativement récent datant des années 1990)
– et le musée El Presidio : ancien bagne puis pénitencier d’Ushuaïa, qui retrace l’historique et les conditions de vie des prisonniers de l’époque.
Une visite intéressante qui vous plonge bien dans l’ambiance particulière de l’époque, tout étant resté en l’état et « dans son jus ».
Mardi 20, jour de départ d’Ushuaïa, au programme journée de bus pour rallier Punta Arenas (Chili) d’où décolle dans la soirée notre avion pour Santiago. Lever aux aurores (6h30) pour un petit déj rapide. La télévision est allumée dans la pièce, des images tournent en boucle, deux sujets semblent faire la Une : des personnes manifestant et des inondations dans une partie du pays. 7h30, juste au moment de quitter l’auberge de jeunesse, la personne à l’accueil nous indique qu’une grève générale a été décrétée aujourd’hui en Argentine et que tout est bloqué, notamment les transports. Oups L ! En y réfléchissant, les images à la télévision ce matin, la discussion que nous avons eu hier avec un gars à l’hôtel qui nous a expliqué avoir dû décaler son vol pour le surlendemain… Serait-on passés à côté d’une information primordiale… ??? Nous lui indiquons que nous avons réservé notre trajet auprès d’une compagnie de bus « privée », non par les transports « publics », nous espérons bien qu’ils ne font pas grève… La fille nous propose de revenir à l’hostel si nous nous retrouvons bloqués. Elle n’a plus de chambre disponible pour ce soir mais essaiera de nous trouver un hébergement (qui risque de nous coûter un bras…). Nous décidons de croire en notre chance et de continuer comme nous l’avions prévu. Nous nous rendons à l’agence de bus à l’heure du RDV, 8h00. Arrivés devant l’agence, le bus est bien là et des personnes attendent devant, c’est plutôt bon signe. Nous prenons notre place dans la file d’attente et patientons. Au bout d’une demi-heure nous faisons toujours le pied de grue sans explication sur les raisons du retard, ça c’est plutôt mauvais signe… Nous entrons dans l’agence en quête d’informations, ils se renseignent pour savoir si nous pouvons partir (?). Vers 9h30, tout le monde embarque et c’est parti… jusqu’au premier rond-point de la seule route qui part d’Ushuaia… qui est bloqué par des manifestants… qui ont entreposé sur la voie palettes de bois, bidons et pneus (comme notre CGT nationale)… En fait, le problème n’est pas l’agence : le bus est affrêté, le chauffeur est bien présent, ce sont les manifestants qui bloquent les voies d’accès. Notre chauffeur tente de négocier avec les manifestants, un de leurs représentants monte à bord du bus et explique – nous semble-t-il – que même si eux nous laissent passer, il y a des barrages sur toutes les voies de communication et que nous nous retrouverons bloqués de toute façon à un moment donné. Ils ne nous laissent donc pas passer. « Retour à a case départ, ne touchez pas 20 000 pesos, rendez-vous directement – non pas en prison – mais à l’agence de bus ». La personne de l’agence nous indique qu’elle essaie de se renseigner, « généralement les grèves sont levées à la mi-journée », et donne rendez-vous aux voyageurs à 12h00 pour faire le point et savoir si le bus peut partir. Que faire pendant 4 heures ? Nous décidons de faire seatting dans l’agence, où il y a accès à internet, des chaises et il y fait chaud.
A 12h00, nouveau départ du bus… arrivée au premier rond-point… allez-allez !… le bus ralenti… allez-allez… et s’arrête ! Nouvelle discussion entre le chauffeur et les manifestants… le bus redémarre… oui-allez-allez… et refait le tour du rond pont direction Ushuaïa centre, arrrg !
Retour à l’agence, nouveau rendez-vous est donné à 16h00. Nous partons en quête de nourriture. Après avoir pris toouuut noootre teeeeeeeeeeeeemps pour déjeuner, nous retournons à l’agence. Les autres voyageurs sont déjà présents. Il s’avère que la majorité des personnes présentes sont des Français, ce qui facilite les échanges. Nous passons la plus grande partie de l’après-midi dans l’agence à surfer sur internet, gérer quelques démarches administratives, regarder s’il reste des disponibilités dans les hôtels à Punta Arenas car si nous arrivons dans la soirée il faudra bien trouver un endroit où dormir. L’agence de bus ferme normalement ses portes à 19h30. Nous nous disons que si la situation ne s’est pas débloquée d’ici là nous pouvons tout a fait squatter à l’agence pour dormir, nous avons nos duvets… Reste cependant un problème à régler : contacter la compagnie aérienne pour indiquer que, pour des raisons indépendantes de notre volonté (!), nous ne pourrons jamais être le soir à Punta Arenas pour embarquer sur le vol pour Santiago. Nous ne voulons pas perdre le trajet et devoir payer un billet d’avion supplémentaire. Bravant toutes les difficultés – mauvaise qualité de ligne, coupure de communication, niveau d’espagnol nul et d’anglais so-so – nous parvenons avec difficulté à expliquer qu’à cause d’une grève nationale en Argentine nous sommes bloqués à Ushuaïa et ne pourrons pas être à Punta Arenas (Chili) pour le vol pour Santiago (Chili) et souhaitons décaler notre vol de 24 heures. (Et vous, vous avez suivi ?). Mais nous parvenons à nos fins, et disposons de 24 heures pour rejoindre Punta Arenas. A 19h30 l’agence de bus ferme, rendez-vous est donné à 22h30 au bus, la personne de l’agence nous confirme que le chauffeur y sera. On espère bien car nos sacs avec toutes nos affaires sont dans la soute du bus, que nous n’avons pas d’hôtel pour la nuit (en dernier ressort nous comptons bien au moins pouvoir dormir dans le bus) et que nous devons être à Punta Arenas le lendemain… ! Nous faisons donc un ultime tour en centre-ville (que nous commençons à connaître par cœur…), passons le temps devant un cheese-cake et une bière avant de retourner nous poser dans le bus. Nous lions connaissance avec nos voisins et compagnons de galère : deux Français, Antoine et Jérémy, en voyage pour 3 semaines en Argentine et au Chili. Nous échangeons avis et conseils : nous leur conseillons vivement d’aller voir les chutes argentines d’Igazu et ils nous conseillent lorsque nous serons à San Pedro d’Atacama (désert d’Atacama au Chili, début janvier) de réserver un tour astronomique – pour observer aux télescopes les étoiles et planètes – organisé par un Français installé sur place. Judicieux conseil, on en reparlea plus tard ! A 22h30 le bus fait une nouvelle tentative de départ. Tout le monde est là. Le bus démarre, arrive au premier rond, nous croisons les doigts… le bus continue, continue et …. poursuit sa route ! Les barrages sont levés. Applaudissements dans le bus ! Direction Punta Arenas !
Le passage des frontières et douanes argentines et chiliennes se fait dans un brouillard ensommeillé entre 2h00 et 3h40 du matin. Le bus poursuit ensuite sa route jusqu’au détroit de Magellan. A 9h00, réveil, tout le monde descend du bus pour les manœuvres d’embarquement du bus sur le bac, les passagers sont conviés à rejoindre les « salons passagers » (parqués dans des cabines communes avec vue sur le détroit). Nous avons l’occasion d’apercevoir des dauphins tonino (les dauphins noir et blancs également aperçu à la péninsule Valdés, vous vous souvenez ?).
Nous arrivons vers 11h30 à Punta Arenas.
Comme à chaque arrivée dans un nouveau pays, les premières actions sont toujours les mêmes : s’orienter (trouver un plan et/ou se repérer « Vous êtes ici »), trouver un distributeur pour retirer un minimum de monnaie locale. Ainsi, nous partons avec Antoine, Jérémy et un Japonais à la recherche d’un distributeur, puis d’un restaurant à empanadas. Le restaurant d’empanadas qu’ils ne trouvèrent jamais, même après avoir demandé notre chemin. Nous atterrissons dans un restaurant local proposant un menu du jour à un prix défiant nos références de prix en la matière jusqu’alors : 2500$Ch (~4,5 euros) pour entrée soupe maison, plat du jour poulet-purée-sauce, dessert jelly rose (cette chose n’a absolument aucun intérêt gustatif), café. Les boissons ne sont pas comprises mais bon… nous commandons un Coca-Cola. Surprise en découvrant l’addition : non pas quant au prix du menu qui est bien celui-annoncé, non pas quant à d’éventuels frais de service ou de pourboires supplémentaires non annoncés, mais sur le prix du Coca : 1500$Ch soit 3/5 du prix du menu (!). Bref, ce repas fait tout de même plaisir car c’est le premier vrai repas depuis un moment. Nous raccompagnons ensuite nos acolytes à l’agence de bus car eux repartent à 14h00 pour Puerto Natales pour aller à Torres del Paine. Nous, nous repartons nous promener en ville. Il fait très froid, plus qu’à Ushuaïa. Nous visitons le cimetière. Cela fait toujours bizarre de dire cela, mais dans beaucoup de villes, quelque soit le pays, les cimetières sont aussi des témoignages de la « culture » religieuse et sociale du lieu et se visitent, certains font même l’objet de visites guidées. Donc nous visitons le cimetière de Punta Arenas dont les particularités sont les grand arbres taillés en bosquet, et que les tombes sont organisées « en étages », les cercueils étant ordonnés horizontalement et verticalement. Cela fait me fait immédiatement l’impression de « devoir « vivre » en appartement pour l’éternité », une perspective qui ne me plairait guère. Nous retrouverons cette organisation dans d’autres pays d’Amérique du sud. Nous parcourons le cimetière sous un ciel changeant entre soleil et grêle, et il fait très froid ! (Heureuse idée d’avoir pris ma veste de ski pour ce tour-du-globe, l’air de rien elle aura servie et je ne l’aurais pas transporté pour rien).
Nous poursuivons la visite de la ville, parcourons la « rue commerçante centre économique de la ville » >ironie< et poussons jusqu’au front de mer. A la recherche d’un restaurant, nous dénichons dans le secteur un restaurant japonais, histoire de varier un peu. Bof, il s’avère que la qualité n’est pas terrible, les makis faits par Nicolas à la maison sont bien meilleurs !
Nous retournons à l’agence de bus, récupérons nos sacs laissés en dépôt, faisons appeler un taxi pour nous rendre à l’aéroport vers 21h, où l’attente commence : le décollage de notre avion pour Santiago est prévu à 00h20. En attendant, les fauteuils de l’aéroport feront bien office de transat. Après la nuit dans le bus, la nuit à l’aéroport et dans l’avion 😀
Ci dessous, toutes les photos :
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Il paraît que les coucher de soleil à Ushuaïa sont sublimes ?
La CGT s’est exportée en Argentine ?
Quelle aventure…….
Il y a des belles couleurs lors des couchers de soleil mais nous c’était assez couvert donc …
La CGT c’est de la rigolade face aux syndicats argentins : tout le pays était bloqué !
Récits bien détaillés qui nous permettent de vous suivre dans votre voyage, merci
à vous. On vous suit .
A bientôt pour le prochain .
.
Merci de ces encouragements 😀
Excellent reportage Sabrina.
Ce bout du monde m’a fait rêver…
Cela étant, faire tous ces km pour se trouver victimes collatérales d’un conflit social ce n’est pas banal. D’autant que la CGT locale semblait n’avoir rien à envier à celle que nous connaissons bien (trop…). Enfin, vous avez pu rejoindre le Chili sans trop de difficultés (la mésaventure aura seulement rappelé à Nicolas que lorsqu’il quittait Orléans chaque matin pour Paris, il n’était pas sûr de… revenir le soir).
Merci de tous ces encouragements pour nos débuts journalistiques 😀
Concernant la grève nationale en Argentine, mises à part les contraintes de (ré)organisation de dernières minutes que cela a engendrées, Nicolas et moi étions plutôt zen : En Amérique du sud « Rien n’est sûr, tout est possible », dicton plusieurs fois éprouvé !
Bonjour,
Site très sympa et belle aventure que la votre !
J’ai une petite question de logistique, nous devons passer une nuit à Punta Arenas en février prochain à notre retour de Malouines, savez-vous s’il est possible de trouver un coin tranquille à l’aéroport pour dormir un peu sans se faire virer comme des malpropres ?
Merci d’avance et bonne continuation.
Bonjour,
Merci pour le compliment ! Votre site et votre aventure sont très sympas aussi !
Nous avons pris un vol très tard à Punta Arenas, donc l’aéroport était quasi désert.
Il est petit mais assez récent et confortable.
De mémoire, il y a quelques sièges dans la zone d’enregistrement donc possible de tenter une nuit (s’il ne ferme pas ce dont je ne suis pas sûr).
Les fauteuils sur la photo sont dans la zone d’embarquement, et là clairement il est possible de dormir, mais cette zone n’ouvre qu’1 à 2 heures avant le décollage.
Nicolas