Les Marquises à bord de l’Aranui (Episode 1/2)

Les Marquises à bord de l’Aranui

Episode 1/2 – du samedi 23 février au vendredi 1er mars 2013
Papeete – Fakarava – Nuku Hiva – Ua Pou – Hiva Oa – Fatu Hiva

Aaaaah l’Aranui… Un nom qui fait rêver ! Plusieurs personnes nous ont dit avant que nous embarquions : vous verrez, les Marquises sont magnifiques, et l’Aranui… l’équipage est très gentil, vous serez cocoonés et vous mangerez très bien. 

Aranui - Port de Papeete

Aranui – Port de Papeete

Et bien, tout cela est …… absolument vrai !


L’article se fera au jour le jour car, sur l’Aranui, chaque jour et chaque escale est une aventure et un enchantement.

Samedi 23 février – Départ de Papeete

Arrivée au port de Papeete vers 8h50. Le ton est donné dès l’embarquement, l’accueil est tout sourire. Un membre d’équipage, Moana (mon chouchou !), nous accompagne à notre dortoir et prend bien la peine de nous répéter que même si nous sommes en dortoir (catégorie la moins chère), nous avons le droit exactement aux même prestations que tous les autres passagers : activités à bord, à terre, excursions, les repas, les collations, café, thé, les conférences, tout !

Nous nous sentons tout de suite à notre aise.

Aranui - Dortoirs

Aranui – Dortoirs

Nous remontons sur le pont pour un cocktail de bienvenu et un spectacle de danse marquisienne (le véritable Haka ! Ça prend aux tripes !) et tambours (Pahu).

Aranui - Danse polynésienne et Haka

Aranui – Danse polynésienne et Haka

La sirène du bateau retentit, la cheminée fume, le navire largue les amarres et quitte le port de Papeete vers 11h.

Aranui - Départ de Papeete - Vue sur le Port

Aranui – Départ de Papeete – Vue sur le Port

A peine partis, nous avons le droit à un exercice d’évacuation. Nous revêtons le gilet de sauvetage, rendez-vous sur le pont à côté de la piscine, les membres d’équipage procèdent à l’appel des passagers par numéro de cabine et donnent les consignes de sécurité. Alors que les passagers en cabine font l’exercice jusqu’à rejoindre les canots de sauvetage, l’exercice s’arrête là pour les personnes en dortoirs  😯 (Cela me fait désagréablement penser au Titanic…).

Aranui - Exercice d'évacuation

Aranui – Exercice d’évacuation

Les festivités gastronomiques commencent : midi tapante le repas est servi à l’assiette (la classe ! surtout après plusieurs mois en mode routard). C’est également l’occasion de faire la connaissance de Leene et Rick, un couple de jeunes retraités Canadiens très sympathiques, également dans le dortoir et en voyage pour plusieurs mois.


Nous rencontrerons un nombre impressionnants de personnes très intéressantes, des voyageurs au long courts, de tous les âges de 25 à 85 ans, Canadiens, Québécois, Américains, Allemands, Polynésiens, métropolitains installés à Papeete ou en vacances en Polynésie, que des personnalités hors du commun. On nous avait parlé de l’«ambiance incomparable de l’Aranui», quelque chose d’unique, et nous n’avons pas été déçus.

Je ne vous ferez pas la liste des repas des 2 semaines mais on s’est régalé ! A chaque repas : entrée, plat, dessert (j’ai d’ailleurs embrassé le pâtissier à l’occasion d’un gâteau au chocolat succulent !), eau et vin. Si vous n’aimez pas un plat, on vous propose autre chose ; si vous êtes barbouillé (le mal de mer en croisière ce n’est pas tous les jours facile), on vous prépare un en-cas pour emmener en cabine. Nicolas était ravi, il a eu double portion plusieurs fois au cours de la croisière 😀

Pour moi, le premier après-midi et la soirée se passe à tenter d’apprivoiser le roulis (pourvu que cela ne dure pas 2 semaines !), tandis que Nicolas part en expédition à la découverte du bateau et tester la piscine (barboter dans une piscine de 10 m² perdus au milieu de l’océan pacifique c’est quand même marrant quand on y pense…).

Dimanche 24 février – Escale à Fakarava

Lever 6h15 (et bien oui, détrompez-vous, nous ne sommes pas en vacances :-D), on expédie le petit déjeuner-buffet. Puis embarquement sur les barges qui doivent nous déposer à terre, sur Fakarava, le plus large et grand atoll des Tuamotu.

Aranui - Fakarava - Port

Aranui – Fakarava – Port

L’exercice est mouvementé mais réalisé promptement, grâce à la poigne assurée des membres d’équipage qui vous aide à embarquer sur la barge.

Aranui - Débarquement par barge à Fakarava

Aranui – Débarquement par barge à Fakarava

Nous découvrons rapidement à pied le paisible petit village de Fakarava : une balade jusqu’à la jolie église et l’ancien phare, suivi d’une baignade avec palmes-masque-tuba.

 

Aranui - Fakarava - Eglise

Aranui – Fakarava – Eglise

Mais ce n’était qu’une rapide étape car à 10h l’Aranui fait retentir la corne de brume, il faut retourner au bateau.

Un petit rinçage dans piscine, une petite sieste pour se remettre de nos émotions et nous sommes prêts pour… le déjeuner 😀 A nouveau une petite sieste après le repas (comme les enfants, 2 siestes par jour : le matin et l’après-midi  😀 c’est fatiguant les vacances !). Je suis cependant déçue car j’ai loupé la démonstration de tressage de chapeau en palme et le cours de danse polynésienne… Sur l’Aranui, pas le temps de se reposer. Un petit plongeon dans la piscine pour se réveiller et là, que vois-je, une dame avec une tasse et des petits gâteaux… Je mène l’enquête et arrive au bar où des douceurs (gâteaux faits maison par le chef pâtissier) sont mises à disposition des passagers avec thé-café-chocolat en libre service… L’après-midi se passe tranquillement.

Après le diner, tous les soirs une activité est organisée et animée par les membres d’équipage ; nous sommes sur le Love Boat…  😀 Ce soir les membres d’équipage se transforment en chanteurs et musiciens de l’ « Aranui band » au bar, très sympa. Une première journée bien remplie !


Lundi 25 février
– Journée en mer

J’appréhende les journées en mer, peur de s’ennuyer, de tourner en rond « coincés » dans un espace clos où la journée n’est rythmée que par les repas.

Mais là encore tout est prévu pour occuper « intelligemment » les passagers : conférence sur « les migrations en Polynésie », visite de la passerelle (poste de pilotage du bateau) avec George l’ingénieur roumain qui a supervisé la conception et fabrication de l’Aranui 3 et qui vit littéralement à bord, très bavard, très amusant.

Aranui - Visite de la passerelle avec Georges

Aranui – Visite de la passerelle avec Georges

Aranui en mer - Vue de la passerelle et les grues au premier plan

Aranui en mer – Vue de la passerelle et les grues au premier plan

A bord il y a également une bibliothèque où les passagers laissent et empruntent librement des livres ; à la réception il y a aussi la possibilité d’emprunter des livres sur divers thématiques liées à la Polynésie : faune, flore, traditions, découvertes des îles,… Je me plonge dans l’encyclopédie du tatouage polynésien (et le plus réputé de tous : le tatouage marquisien !).

A 18h est prévu un défilé de mode, sympa ! Nous nous rendons du côté de la piscine où sont installées les chaises et là, je me fais alpaguer par une dame qui me dit que je défile dans quelques minutes et qu’il faut que je me dépêche de me changer (???) La personne du magasin a demandé des volontaires et Nicolas a accepté pour nous deux… « Ah bon, d’accord… » Vite, vite, nous choisissons rapidement des vêtements et accessoires dans le magasin en essayant de coordonner un minimum, nous enfilons le tout promptement et retrouvons les autres personnes apprêtées pour le défilé. Mince, une dame porte la même robe que moi, je file dans le magasin pour en changer. Vite, vite ! C’est stressant la vie de mannequin  😀 ! Nous attendons notre tour, Nicolas est le seul homme. Et, hop, on se lance tout sourire (« mais qu’est ce que je fais là devant tout ce monde… ? »). [Désolée, vous ne verrez pas de photos car les stars étant sur le podium, l’appareil photo est resté en cabine…]

Manari (le GO infatigable, tout sourire de 6h du mat à minuit) anime le défilé, puis s’en  suit la présentation de tous les membres de l’équipage.

Au cours du repas, nous nous retrouvons à la table du médecin de bord (Taote en polynésien) il s’agit en fait d’un médecin de la Métropole participant à la croisière, alliant ainsi l’utile à l’agréable. Il s’avère que lui et sa femme ont vécu plusieurs années en Nouvelle-Calédonie (étape suivante de notre tour-du-globe) et ils nous donnent pleins de conseils. Ce soir, c’est soirée karaoké ! Bon d’habitude je ne suis pas fan du karaoké, mais bon, dans l’ambiance il s’avère que c’est amusant et très sympa. Il est minuit, il faut aller se pieuter en évitant de réveiller les compagnons de dortoir.


Mardi 26 février
– Nuku Hiva

Le matin, l’Aranui longe notre première étape aux Marquises, et à 11h nous débarquons à Nuku Hiva.

Au pied du bateau nous attendent une ribambelle de plus de 40 4X4, conduits par des locaux qui sont des particuliers propriétaires de ces véhicules, et qui seront donc nos chauffeurs et nos hôtes pour la journée. Il faut savoir qu’il y a 150 à 180 passagers qui débarquent de l’Aranui, et sur l’île il n’y a aucun bus et seulement des petites routes souvent en terre ou en pierre.
Nous nous rendons à la cathédrale de Taiohae, plusieurs arrêts photo s’imposent face à ces points de vue magnifiques sur la baie.

Marquises - Nuku Hiva - Pics rocheux

Marquises – Nuku Hiva – Pics rocheux

Marquises - Nuku Hiva - baie de Taiohae

Marquises – Nuku Hiva – baie de Taiohae

Puis à Hatiheu nous visitons le site de Me’ae Paeke où se trouvent plusieurs Tikis et assistons à la danse du cochon devant un gigantesque banian.

Marquises - Nuku Hiva - Hatiheu - Danse du cochon devant banian géant

Marquises – Nuku Hiva – Hatiheu – Danse du cochon devant banian géant

De nombreux pétroglyphes sont visibles sur l’île, sur lesquels sont gravés des animaux tels que des poissons, requins, tortue, et plus rarement des humains, des radeaux…

Marquises - Nuku Hiva - Hatiheu - Pétroglyphes (poisson, tortue)

Marquises – Nuku Hiva – Hatiheu – Pétroglyphes (poisson, tortue)

Vers 14h nous assistons à l’ouverture du four marquisien, qui est un mode de cuisson à l’étouffée. Il s’agit de faire un feu avec des pierres. Lorsqu’il ne reste que des braises et que les pierres sont bien chaudes, on dépose les aliments enveloppés dans des feuilles de bananier. Ensuite on recouvre de sable et on laisse « cuire » quelques heures.
Il est composé de cochon, bananes et uru (fruit de l’arbre à pain).
Nous passons à table, il y aura aussi : poisson pané, poisson cru, chèvre lait de coco, beignets d’uru, salade de calamar, poe… Miam !

Marquises - Nuku Hiva - Four marquisien (porc, uru, banane)

Marquises – Nuku Hiva – Four marquisien (porc, uru, banane)

Après ce léger repas, nous marchons jusqu’au point de vue de Anaho, puis nous redescendons au pas de course pour prendre le 4×4 pour Ativai et la visite d’un second site archéologique avant de reprendre la route pour rejoindre l’Aranui.

Une fois à bord, 18h15 : baignade dans la piscine, 19h : réunion d’infos, 20h : diner… Il s’agit de ne pas perdre le rythme ! La journée se termine sympathiquement en discutant avec d’autres passagers.


Mercredi 27 février – Ua Pou

Lever 6h45, le bateau est déjà à quai à Ua Pou, surnommée l’« île cathédrale » du fait de ses formations basaltiques. Au village de Hakahau, nous marchons jusqu’à un point de vue,

Arabui - Marquises - Ua Pou - Vue sur Hakahau

Arabui – Marquises – Ua Pou – Vue sur Hakahau

balade dans le village et flânerie parmi les artisans sur la plage, visite de la mairie, l’église.

Arabui - Marquises - Ua Pou - Eglise de Hakahau

Arabui – Marquises – Ua Pou – Eglise de Hakahau

Le déjeuner est précédé par un spectacle de danses polynésiennes auxquelles participe Moana, membre de l’équipage, nous sommes sur son île natale.

Marquises - Ua Pou - Danses marquisiennes

Marquises – Ua Pou – Danses marquisiennes

Nous retournons au bateau à pied, un plouf dans la piscine le temps que le bateau se déplace à l’étape suivante.


Nous descendons en barge au village de Hakahetau réputé pour ces cailloux fleuris (des pierres avec incrustations donnant l’impression de dessins floraux) : visite du village, point de vue, séchoir à coprah

Marquises - Ua Pou - Séchoir à Coprah à Hakahetau

Marquises – Ua Pou – Séchoir à Coprah à Hakahetau

site archéologique, église et bord de mer, puis retour sur l’Aranui vers 17h30. La soirée se déroule encore tranquillement en discutant avec d’autres passagers.

Jeudi 28 février – Hiva Oa

Le bateau est à quai et le rendez-vous est donné à 8h15 pour un départ en truck (sorte de bus local construit sur la base d’un camion avec une cabine fabriquée artisanalement et toute en bois) qui nous amène au point de départ de la rando.
Ensuite, montée de 35mn à pied sous le soleil et la chaleur jusqu’au point de vue où nous restons un moment pour essayer d’apercevoir entre les nuages les pics rocheux dessinés sur les billets de 500 Francs CFP. Puis nous nous rendons en truck jusqu’au cimetière d’Atuona, célèbre pour être le havre de paix choisi par Paul Gauguin et Jacques Brel.

Marquises - Hiva Oa - Cimetière d'Atuona

Marquises – Hiva Oa – Cimetière d’Atuona

Marquises - Hiva Oa - Cimetière d'Atuona - Tombe Paul Gauguin

Marquises – Hiva Oa – Cimetière d’Atuona – Tombe Paul Gauguin

Marquises - Hiva Oa - Cimetière d'Atuona - Tombe de Jacques Brel

Marquises – Hiva Oa – Cimetière d’Atuona – Tombe de Jacques Brel

Nous descendons à pied jusqu’au village où nous visitons le musée Gauguin, comportant de nombreuses reproductions de l’artiste et expliquant sa vie. Il y a aussi une reconstitution de la « Maison du Jouir », qu’il occupait sur place.

Marquises - Hiva Oa - Musée Gauguin Maison du Jouir

Marquises – Hiva Oa – Musée Gauguin Maison du Jouir

Nous nous rendons ensuite en  truck au restaurant où nous buvons comme des trous – de l’eau ! – car il fait une chaleur diabolique. Salade de crabe, crevettes et légumes, poe potiron, poulet poua, chèvre lait de coco, … très bon !

Nicolas et moi lâchons le groupe pour finir notre visite du musée Gauguin. Puis, juste à côté, nous nous rendons à un mini-musée dédié à Jacques Brel, expliquant notamment l’implication du chanteur dans la vie des Marquises, assurant notamment le transfert des malades avec son avion Jojo, qui trône au milieu du hangar.

Marquises - Hiva Oa - Musée Jacques Brel

Marquises – Hiva Oa – Musée Jacques Brel

Nous retournons ensuite à Tohua afin d’attendre le truck, en espérant ne pas avoir loupé le dernier pour rejoindre le bateau. A 16h30, plouf dans la piscine du bateau pour se rafraîchir. Repas à 19h30 : soupe à l’oignon croutons, linguinis carbonara et merveilleux au chocolat (c’est là que j’ai embrassé le pâtissier !).

Vendredi 1er mars – Fatu Hiva

Lever 6h45, une grosse journée s’annonce. Après un petit déj copieux, nous prenons la barge pour Omoa sur l’île de Fatu Hiva.

Nous assistons à une démonstration de l’artisanat marquisien.

On commence par la fabrication du « tapa » : l’écorce de murier, de jeune arbre à pain ou de banian, est battue jusqu’à obtenir une sorte de tissu végétal dont la différence de couleur – du marron au blanc – dépend de l’arbre utilisé. Il est aujourd’hui utilisé comme papier pour des motifs polynésiens, mais avant il était utilisé comme étoffe vestimentaire (car il n’y avait pas de coton sur les îles !). 

Marquises - Fatu Hiva - Omoa - Fabrication du Tapa

Marquises – Fatu Hiva – Omoa – Fabrication du Tapa

Ensuite, création d’un « Umu hei » : bouquets fleuris constitués de vanille, ananas, santal, fleurs – tiare, ylang-ylang (plante que nous avons connue à Mayotte) et plantes aromatiques (basilic, menthe, etc.); dont les femmes s’ornent les cheveux comme filtres d’amour.

Marquises - Fatu Hiva - Omoa - Fabrication du Umu hei

Marquises – Fatu Hiva – Omoa – Fabrication du Umu hei

Il est tôt mais la chaleur est déjà pesante. Après un tour dans les étalages des artisans, rendez-vous à 10h devant l’église pour le départ de la randonnée mythique de 17km entre les vallées d’Omoa et Hanavave.

Les paysages sont magnifiques, la végétation luxuriante d’une multitude de verts recouvre les pics basaltiques.

Marquises - Fatu Hiva - Randonnée entre Omoa et Hanavave

Marquises – Fatu Hiva – Randonnée entre Omoa et Hanavave

Marquises - Fatu Hiva - Orchidées bord de routeMarquises - Fatu Hiva - Plante bizarreLa chaleur est écrasante. Nous montons jusqu’à 12h15 à un endroit aménagé pour un pique-nique buffet. Avec la chaleur et l’effort, je ne peux rien avaler, je me force car il ne manquerait plus que je fasse un malaise hypoglycémique dont j’ai le secret…

Nous redescendons, 600m de dénivelé. L’arrivée à Hanavave marque la fin de la randonnée, située dans la baie des Vierges rebaptisée. En effet, à l’origine la baie se nommait « Baie des verges » du fait des pics basaltiques aux formes assez évocatrices il est vrai, mais au nom trop provocateurs pour les missionnaires puritains « Shocking ! ».

Marquises - Fatu Hiva - Randonnée entre Omoa et Hanavave

Marquises – Fatu Hiva – Randonnée entre Omoa et Hanavave

Marquises - Fatu Hiva - Arrivée à Hanavave avec l'Ara Nui en arrière plan

Marquises – Fatu Hiva – Arrivée à Hanavave avec l’Ara Nui en arrière plan

Nous assistons à un sympathique spectacle de danses polynésiennes, donné par les habitants de Hanavave.

Puis, nous rentrons en barge au bateau, où je m’écroule sur ma « paillasse » et manque l’« happy hour » (ce n’est pas bien grave car je n’ai pas l’estomac pour aujourd’hui).

Marquises - Bateau Aranui

Nous quittons Fatu Hiva sur un magnifique coucher de soleil.

Marquises - Aranui - Coucher de soleil sur Fatu Hiva

Marquises – Aranui – Coucher de soleil sur Fatu Hiva

Une bonne nuit réparatrice s’impose pour entamer notre deuxième semaine sur l’Aranui, déjà ! Le temps passe trop vite au Paradis (même avec le mal de mer  😀 ) !

La suite, notre 2ème semaine : ici

Davantage de photos ci dessous :

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4 réflexions sur « Les Marquises à bord de l’Aranui (Episode 1/2) »

  1. Salut les p’tits Loups !
    Ravi de votre retour sur ce site magnifique.
    Beau reportage Sabrina, toujours aussi bien écrit, et superbement illustré (comme dab…).
    Oui, ça fait du bien de visiter (depuis mon confortable fauteuil de globe-trotter « statique ») ces îles paradisiaques un 15 décembre glacial…
    D’ailleurs, l’ami Jacques Brel ne s’y était pas trompé. Une pensée émue pour ce poète trop tôt disparu !
    Gauguin, en revanche, j’apprécie pas trop (une de mes nombreuses lacunes culturelles).
    Parmi les « grands hommes » ayant flirté avec la Polynésie, il y a aussi Paul Emile Victor : était-ce aux Marquises ou à Bora-Bora qu’il s’était retiré ?
    A bientôt pour la suite de vos aventures à bord de ce navire si accueillant.
    Bises à tous les deux.

    • Merci pour ce commentaire Alain.
      A venir l’épisode n°2 de nos aventures sur l’Aranui et toujours plus de soleil, de découvertes et de sourires.
      De très bonnes fêtes de fin d’année à tous !
      Bises.

    • Paul Emile Victor s’est accheté un superbe « motu » (îlet au sable blanc, cocotier et touti quanti, entouré d’eau turquoise) à Bora-Bora, transmis à ses descendants.

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